Pour la 1ère fois en Europe, variétés résistantes à -10°C. Greffées sur racines mexicaines de référence. Nos 3 différences importantes: greffes à moins de 3cm du sol (à enterrer 1cm/an). Jeunes en pleine croissance. Meilleures variétés (fruits et racines) testées depuis longtemps. La somme de ces 3 innovations apporte une plantation saine et rapide et un tronc également résistant au gel jusqu'en bas.
Jean-Denis POULAIN: je propose de faire goûter en réunion ou vidéo, des avocats à tout moment de l’année. En effet, je développe et sélectionne des variétés non encore inscrites dans le présent catalogue (car encore à l’étude). La diversité est telle que les récoltes se succèdent toute l’année.
J’ai complété en juin mon article sur les aspects écologiques (voir menu).
Je suis le principal bénévole de cette vente, qui finance surtout le développement et défraiera peut-être des frais passés, directement liés et si possible futurs.
De nombreux liens de références de mes antériorité et traçabilité sont disponibles, en commençant par la rubrique « contact » (voir menu).
Comme certains novices se demandent qui est derrière, voici les 2 seules vidéos où j’apparais actuellement:
Je suis passé par chez Eric lors d’une tournée de livraisons en personne, le jeudi de l’ascension. Il a fait cette vidéo de 10 min où Eric me fait présenter les avocatiers. Je me disais que cela apporterait un peu d’identité, jusque là trop mystérieuse? car je suis sans notoriété « publique » et il est rassurant d’associer un nom, un visage?
Ci dessous j’ai retrouvé une vieille vidéo d’il y a 6 ans, que Benoit a re-publiée. Je m’amusais à montrer un avocat (pas une merveille) que personne n’avait vu, ni (re)connu. Heureusement, j’ai par la suite refusé toute vente de ce truc (parce que je n’avais pas de recul ni de certitude). « Heureusement », car les essais gratuits ne sont pas à la hauteur de mes espoirs. Seulement une curiosité, avec ses tiges velues.
En outre, la vidéo montre les Mexicolas apportés par Benoit:
Je sélectionne depuis 20 ans des variétés adaptées à la France, certaines tiennent bon jusqu’à -10°C. Il y a tellement de diversité que à tout moment de l’année, il est possible d’en manger. Certains murissent en hiver certes, mais d’autres variétés murissent au printemps, en été et en automne, j’ai même 2 variétés qui fleurissent 2 fois par an. Elles ne sont pas au présent catalogue, car je veux d’abord multiplier les tests pour une information complète et éclairée.
En précommande, la quantité est suffisante pour multiplier davantage à prix plus accessible.
Cet article de JD présente les faits dans l’ordre du plus récent au plus ancien, ainsi les dernières mises à jour apparaitront en haut. Le slogan « pour la 1ère fois en Europe » a surtout pour vocation d’annoncer rapidement qu’il existe une différence: les variétés réellement résistantes à -10°C (championnes mondiales) sont différentes de ‘Bacon’ (résistant à -4°C) et ‘Hass’ (résistant -1°C), il faut le dire pour rétablir l’intérêt, après que ‘Bacon’ et ‘Hass’ ont parfois été annoncés à tort résister à -10°C par une enseigne française.
Depuis Mai et juin 2025: fruitforestier.com = avocatiersdesneiges.fr pour la première fois en europe, livre et rend disponibles à la vente ces quelques champions: Opal (Lila), Poncho, Joey, Stewart, Fantastic, et la variété ‘Aravaipa’ prudemment annoncée résister jusque -10°C, pendant que certains amateurs annoncent jusque -14°C pour la même variété. Le chiffre dépend aussi de la durée du gel et des parties intactes ou endommagées (feuilles ou branches ou tronc).
Cette vente permettrait de payer les frais d’années de travaux, et permet déjà dès l’été 2025 d’augmenter le volume d’essais de « nouvelles » variétés à l’étude (non vendues aujourd’hui, elles seront très bientôt comparées en situation rigoureusement identique).
2014: Début de mes publications sur divers forums et date de ma création de fruitforestier.info (1er comparatif en français mettant en avant en 2014, 125 espèces fruitières dont 8 inédites pour la 1ère fois publiées, avec l’autorisation de PFAF (base de données anglaise qui publie la plupart des milliers d’espèces comparées par JD). PFAF s’inspira ensuite des tableaux comparatifs de JD. Pendant ces années, JD étaya et affina les critères techniques parfois contradictoires, en recoupant ses expériences avec celles de plus de 100 correspondants privés, dont plus de 2000 pages d’archives ont été conservées et reliées lorsque fruitiers.net fut fermé. Il y eut probablement autant de mails.
Poussé par une passion de découvertes et un espoir d’amélioration pour les futures générations, j’étais souvent en déplacements dans divers pays, fournissant graines et variétés à plus de 100 propriétaires et correspondants, ainsi que tant que possible aux pays visités. Avec une bonne traçabilité.
Dans les années 2000, Gabriele (Suisse) commença a acclimater des champions originaires des USA, à commencer par ‘Wilma’, pendant que JD sème et sélectionne surtout en France et Espagne jusqu’à 1200M d’altitude. Gabriele et JD commencèrent à échanger en 2014. Ils diffusèrent bénévolement leurs trouvailles auprès de rares intéressés.
///
1970: La culture en Espagne se développe avec des variétés sélectionnées Californiennes (principalement le Hass).
1956: Les premiers avocatiers greffés ont été plantés en Corse en 1956.
1925: En Italie sur la riviera, Evelina Mameli, née à Sassari en Sardaigne, étant botaniste, professeuse d’université, introduisit avec son mari le pamplemousse et des génétiques d’avocatiers mexicains sensiblement différents en 1925, lorsque la famille (Mario, Evelina et Italo 2 ans) revint en Italie pour s’établir dans la Villa Meridiana au-dessus de San Remo, créant une station expérimentale de floriculture.
Auparavant, Evelina avait suivi son mari Mario, qui était originaire de San Remo (Ligurie), qui avait en 1909 émigré au Mexique pour y participer à la révolution mexicaine, et occuper un poste important au ministère de l’agriculture. Puis il s’était établi à Cuba pour y mener des expériences scientifiques, et diriger une station d’agriculture expérimentale.
Les avocatiers n’intéressaient alors pas grand monde, mais Evelina avait dit qu’un jour, tout le monde en consommerait. Sa station expérimentale fut fermée et rasée, mais il reste 3 vieux avocatiers peu productifs à la Villa Meridiana aujourd’hui devenue résidence collective privée, et quelques autres avocatiers sont dispersés dans la même ville.
Il y avait aussi des avocatiers dans le Var (qui a subi une pointe de froid), les Alpes Maritimes, l’Algérie… Le plus vieil avocatier de France est peut-être à Menton dans la cour d’un restaurant proche du poste frontière, car il est aperçu bien grand (déjà environ 15 mètres de haut) dans une scène du film « Le corniaud » tourné en 1964 avec Louis de Funès.
1800-1900: Aux USA, une autre sélection naturelle est à l’origine des actuels champions de résistance au froid comme par exemple ‘Aravaipa’ semé dans les années 1880 en Arizona, vraisemblablement à partir de semence du nord du Mexique où règnent des températures extrêmes auxquelles ‘Aravaipa’ est réputé résister.
17ème siècle: Les premiers avocatiers ont été introduits en Europe par les Conquistadors, probablement au 17ème siècle. Ils ont été importés pour la Cour d’Espagne. La culture de l’avocatier s’est ensuite développée dans diverses régions du monde, y compris les Antilles, avant d’être introduite par exemple en Californie, en Afrique, en Australie, et en Israël.
Les « antillais » sont donc issus de sélections naturelles parmi lesquels sont les moins résistants au froid mais plus résistants au sel.
Aux origines? L’avocat est un fruit originaire des forêts tropicales du Mexique. L’avocatier fait partie de la famille des lauriers.
Longtemps appelé « ahua qualt » puis « aguagate », il était qualifié comme un beurre au 17e siècle, et vanté pour son « goût délicat et crémeux ».
La greffe très basse (au collet) permet que la résistance au gel ne soit pas limitée par le bas du tronc (Le tronc adulte du porte-greffe Mexicain proposé ici ne résiste qu’à -10°C, tandis que le tronc adulte de ‘Lila’ par exemple, résiterait -12°C), ……Plus défavorablement, les semis de mexicains métissés, pollinisés par des variétés commerciales de faible résistance, tels les semis à tort appelés « mexicola » espagnols (pas proposés ici), auront une résistance du tronc comprise entre -5°C et -7°C, nous en avons vu un exemple près d’aix en provence dans l’hiver 2024-2025.
L’envoi (et plantation) pendant la 1ère pousse permet une saine vigueur les années suivant la plantation.
Le choix du porte greffe de variété de référence agronomique (ici fidèlement reproduit par marcotte), est déterminant pour la résistance au Phytophtora.
Pour moi qui ai partagé gratuitement depuis plus de 10 ans, il est nouveau de proposer des prix. Je les ai imaginés à la baisse: Quelques ventes douteuses sous le manteau à 300€ étaient constatées sur certains réseaux. Et le prix continuera de baisser d’année en année, tout en garantissant le prix le plus bas aux commandes anticipées:
Chacun peut y accéder selon son budget, l’année choisie dans les options de (pré)commande. Mais recevoir l’avocatier 1 an avant, c’est gagner 1 récolte: aussi un bon calcul, même lorsque les prix augmentent en fonction du stock diminué à l’approche des dates d’expéditions.
Pour les aventuriers qui ne disposeraient pas de 40, 70, 80 ou 120€, ainsi que pour les clients, je peux souvent offrir des graines*. Les actuels généreux ou chanceux destinataires distribueront bientôt gratuitement des graines de leurs récoltes, ça vaut le coup de les essayer, Sur un certain nombre il peut ressortir une variété intéressante. (Sans garantie, les résultats sont très variables)
Le prix est lié à la rareté (activité avec un nombre limité de greffons disponibles), et plus accessoirement la complexité de production.
Ici dans un format agronomiquement avantageux, nouveauté absente des propositions espagnoles (et françaises). Les très jeunes plants (proposés seulement ici depuis cette année) poussent d‘1m/an, ou 1m50 (voir album daté d’un exemple de 3M80 à l’age de 2 ans et demi), ou 0,60m/an (walter hole): quand au moment de la plantation ils n’ont pas encore fait trop de racines, et de préférence ont encore une graine active avec des réserves solidaires.
Semis de Walter hole 40€ (meilleur choix de semis).
L’obtention de marcottes Duke7, Toro canyon et Zoé demanda de nombreuses années de mises au point, et chaque fois plusieurs stades de greffage, étiolation puis marcottage, pour un résultat homogène et durable
L’offre ici avant-gardiste, coûte 5 à 10€ de plus avec les différences suivantes:
Greffe des marcottes à environ 2cm du sol, pour qu’en s’enterrant d’1cm/an, le PG se protège des gels exceptionnellement sévères. Greffer plus haut serait plus facile et coûterait moins cher à produire, car les PG greffés plus haut repoussent dans le cas de greffes ratées qui ne démarrent pas.
PG (porte-greffe) adaptés parmi les meilleures références agronomiques, plus rare (WH) ou plus complexe à produire (marcottes nécessitant étiolation et 2 greffes).
Jeunes plants envoyés à la meilleure saison pour accroitre enracinement, rapidité de croissance et vigueur grâce à leur petit format (qui défavorise pourtant les ventes, car beaucoup de clients sont favorablement impressionnés par des plantes plus grandes dans leur pot).
L’objectif est d’améliorer les chances de réussite et la réputation des avocatiers en France, sans trop concurrencer les autres offres qui se préparent pour un proche avenir. Nous veillons à rester 5 ou 10€ au dessus, pour ne pas ajouter une politique de prix agressive, pour ne pas léser des pépiniéristes que nous avons aidé en fournissant conseils et variétés.
Hypothèseapproximative des prix, au 5 sept. 2025 (susceptibles d’évoluer)
prix vus ailleurs « sous le manteau »
envois en été 2025
expédition en juin 2026 (précommande)
2027
2028
2029
s walter hole
40€ puis 45€
40€
?
?
Aravaipa
300€
120
80 puis 90€*
75
65
55
Wilma
120
dès 70€*
70
60
50
Poncho
300€
80 puis 90€*
75
65
55
Opal (Lila)
300€
80 puis 120€*
80
70
60
Fantastic
300€
80 puis 120€*
80
70
60
*puis le prix augmente lorsque diminue le stock de greffons prévisibles
En 2024 et début d’année 2025, des amateurs proposaient les champions 300€ « sous le manteau » sans vérification possible et greffés sur un mauvais semis.
Aravaipa greffé sur marcotte idéale est proposé à partir de 90€ en souscription. (Edition limitée de 2025 à 120€, soit 10€ de plus qu’une marcotte d’Aravaipa sans greffe.)
*********************
Les ventes immédiates comme celles différées « en souscription » sont une aide appréciable pour payer les frais d’essais et de déplacements à la recherche de nouvelles variétés. Ici, c’est 100% des éventuels bénéfices qui sont utilisés pour les essais et recherches. Plus de la moitié des porte greffe en 2024 ont été réservés pour crash-test des variétés expérimentales collectées lors de longs déplacements, certaines de ces variétés seront vendues lorsqu’il y aura assez de recul et certitudes.
Quelle dépense équivalente fait on chaque jour ou semaine, sans réel résultat sur le long terme? Et c’est un moins bon calcul d’acheter 50€ un avocatier tropical qui ne donnera rien, ou même j’ai vu « 220€ pour 3 beaux avocatiers », leur beauté étant liée à 1m ou 2 de hauteur qui n’évoluera pas beaucoup (à cause de l’effet « bonsai » quand ils ont passé trop de temps en pot), de variétés qu’on trouve à 10€ à même hauteur en Espagne… qui te tiendraient pas un hiver ici.
Pour avoir des variétés originales championnes, on a payé des frais totaux de 100 à 300€ PAR GREFFON pour l’importer d’Amérique (où les fournisseurs possèdent chacun une partie des variétés, au compte gouttes, quelques jours par an, il fallait aller sur place ou trouver un intermédiaire, un contrôleur certificateur phyto, etc…), en risquant la perte en route ou en douane… et ensuite lorsque l’envoi n’avait pas pris trop de retard, il fallait encore réussir la greffe, dans le meilleur des cas sur un porte-greffe pas trop mauvais……
Tandis qu’ils sont proposés ici pour la 1ère fois en Europe. En plus, ils sont traçables et certifiés, et greffés sur Duke7 (le meilleur choix en l’état actuel des connaissances), et vendu avec la garantie « livré et remboursé » dont « Paypal » se porte garant.
Après tant d’années de recherches et mises au point, puis les commandes audacieuses et pertinentes de précurseurs, avec les indispensables conseils, le succès des avocatiers est subordonné à une toute dernière étape: la livraison.
La lettre d’accompagnement des plantes est en photo à la fin de cet article. Ceci afin de ne pas l’imprimer.
Je commence par la bonne nouvelle la plus récente: les derniers colis sont arrivés en 24H. Le 30 juillet j’allais jusqu’au centre de tri Chronopost de Marignane, y trouve une solution pour qu’ils soient TOUJOURS triés à Marignane 🙂 Par Marignane, au 22 juillet 5/5 de mes « S2S » sont arrivés en 24H (tableau ci dessous), 10/10 au 5 aout. Au contraire, par le centre de tri dysfonctionnel de Fuveau, 11/16 arrivaient en retard.
S’agissant de mes 28 chronopost (au 22/07):
11 colis triés à marignane (n° en gras): 0 bloqués, 1 erreur de tri (mauvaise direction vers Caen, mais le transport n’a finalement pris que 3 jours). 5 (100%) « shop2shop = S2S » arrivés en 24H, y compris celui parti vendredi. Les 6 formules « chrono » sont parties vendredi: 3 sont arrivées samedi, 3 lundi. Explication: « S2S » prévoit les livraisons le samedi (du L au S), pas « chrono »! (du L au V)
16 colis « S2S » triés à Fuveau ( retards en gras ): 13 blocagés anormaux de 1 à 9 jours à fuveau + 5 erreurs de tri (mauvaise direction) + 4 blocages à IDF: total 3 arrivés en 1j, 2 en 3-4J, 11 arrivés en plus de 4 jours…
1 colis trié à Marseille nord: 1 erreur de tri, mauvaise direction: 6 jours
Ma série d’envois lundi 7 juillet fut une semaine noire pour le transport: En concertation avec des destinataires, j’avais retardé les envois pour la semaine du 7 car la météo prévoit alors 7°C de moins que le lundi 30 juin. Je mets du terreau mouillé en plus dans les emballages, pour pallier à d’éventuels retards anormaux du transporteur. Je choisissais le transporteur me paraissant le plus fiable, ayant jusqu’alors 24H de délai pour traverser toute la france lorsque les envois sont faits en début de semaine vers un point relais ouvert tous les jours. Mais au contraire, parmi les 6 envois du 7/07, 4 sont arrivés… les 15 et 16! réclamation sur 2 d’entre eux, bloqués à chronopost fuveau (13) où je me suis déplacé S12 sans succès, refus de restituer contrairement à indication par téléphone… Nous étions 3 clients dans la même situation. l’un d’eux perdant des fleurs dans le retard, me disait ce que j’avais aussi remarqué: « colissimo et les autres c’est pareil ».
Selon une photo au déballage du colis le 15 juillet, plantes jolies, soulagement après inquiétude car 7 jours passés dans le carton. Si une plante arrive morte, je l’échange: c’est arrivé. 2 autres fois, les destinataires compréhensifs ont ranimé les plantes de justesse. 4 gros retards préjudiciables sur environ 50 arrivés jolis, ça fait beaucoup 8% de bavures (résolues) !. A partir du S5 juillet, les camions sont interdits à la circulation les samedis. Est-ce la raison de ces énormes couacs? qui devaient pourtant éviter que la plante soit sur la route le WE…
Je fais un tableau pour tenter d’identifier le problème. Aucun des transporteurs successifs n’étant 100% satisfaisant. Il manque MR, UPS et « colissimo relais » dans cette liste..
Dois-je faire des envois le 15/07?? 4 étiquettes chronopost « S2S » sont déjà imprimées… Pour répondre à cette question, j’ai passé quelques heures à refaire tous les suivis et j’ai trouvé la source de tous les gros retards: lorsque je dépose au village de Puyricard, les colis sont triés au centre de tri chronopost de Fuveau, où les colis restent bloqués jusqu’à 5 jours 11 fois sur 14! Et une solution: lorsque je dépose mes colis au village d’eguilles ou milles mardi comme vendredi, ils ne passent pas par Fuveau, mais ils sont triés à marignane où 10 fois sur 10 ils n’ont pas été retardés, mais où il y a eu 1 erreur de direction qui a fait durer un transport 4 jours. D’Eguilles, un seul colis fut trié à marseille nord mercredi 9 juillet, et orienté dans une mauvaise direction vers Paris idf soit 6 jours de transport avec le WE et le 14 juillet.
transporteur,
n° suivi
depart des bouches-du-rhone
arrivée
nombre de jours hors dimanche et fériés
lieu dépot
motif retard
département de destination
mondial relay
5J
colissimo 8U 0209 917766 3
24 mai
27
2
LP
07
colissimo 8U 0209 917770 0
24 mai
28
3
LP
31
colissimo 8U 0209 9177 69 4
24
28
3
LP
24
colissimo 8U 0209 917768 7
24
28
3
LP
31
colissimo 8U 0209 917767 0
24
2/06
!8
LP
erreur de tri postal
62
colissimo 8U 0209 917758 8
5 juin
7
2
LP
74
colissimo 8U 0209 917760 1
5
7
2
LP
31
colissimo 8U 0205 530472 0
11
14
3
LP
24
chrono « domicile » PZ407184106FR
12 après midi
16
2 +we
LP milles, montpell
34
chrono relais PZ224337623FR
vendredi 13
14
1
LP eg, marig, roissy, chilly, mas
91
Chrono relais PZ224337645FR
13
16
2
LP eg, corbas, toulouse
47
Chrono relais PZ224337654FR
13
16
2
LP eg, marig, avig, bagn
30
Chrono relais PZ224337637FR
13
arrivé le 14, retiré le 17
1
LP eg, marig, corbas, valence
26
Chrono relais PZ224337685FR
13
18 arrivé, et retiré le 19
3+1
LP eg, marig, caen, chilly, poitiers
1J erreur tri vers Caen + 1J « samedi » + 1J tri paris +1J souci de point relais
79
chrono shop2shop XU101645138TS
13
14
1
relais egui puis marig, pau
64
Shop2shop XU101679539TS
19
23
3
LP puy, fuveau 2J!, IDF 1J, rennes
76
Shop2shop XU101679349TS
19
24
4
LP puy, fuveau2J!, IDF 2J!, rennes
35
Shop2shop XU101679410TS
19
26
6
LP puy, fuveau5J!, angers
49
Shop2shop XU101679318TS
19
26
6
LP puy, fuveau3J…, toulouse
relais fermé le 24
31
Colissimo 8U 0190 474233 1
23
25
2
38
Colissimo 8U 0190 474231 7
23
25
2
64
Colissimo 8U 0190 474232 4
23
27
4
erreur de tri postal
82
Shop2shopXU101694553TS
mardi 24
25
1
relais mill, marig, st brieuc
22
Shop2shopXU101698612TS
24
25
1
relais mill, marig, corbas, limoges, confolens
16
Shop2shopXU101694540TS
24
25
1
relais mill, marig, corbas, lyon, tarare
69
Shop2shop XU101694584TS
24
25
1
relais mill, marig, orleans
41
Shop2shop XU101704848TS
jeudi 26
27
1
LP puy, fuveau0J, marig, roche
85
Shop2shopXU101705260TS
26
30
3
LP puy, fuveau2J!, idf1J, cergy, erm
95
S2S n° XU101706795TS
26
30
3
LP puy, fuveau0J, marig, chilly, rouen
point relais indisponible samedi
76
Shop2shop XU101705066TS
26
1 juillet
4
LP puy, Fuveau2J, erreur IDF2J, toulous0J.
09
Shop2shop XU101761947TS
lundi 7 juillet
10
3
LP puy, fuveau 0J, marig…
parti le 9 du bureau postal
31
Shop2shop XU101704998TS
7
17
8
LP puy, fuveau
bloqué à fuveau 9J, idf le 16?
44 nantes
Shop2shop XU101763435TS
7
16
7. une plante a souffert, l’autre jolie
LP puy, fuveau, poitiers
bloqué 7J à fuveau
16
Shop2shop XU101764532TS
mardi 8
9
1
relais puy, fuveau 0J, angers
49
Shop2shop XU101764617TS
8
15
5. plantes arrivées jolies
relais puy, fuveau3J!, idf, annecy
blocage 3J + erreur tri idf! v11
74
Shop2shop XU101764489TS
8
15
5
relais puy, fuveau3J!, idf!, grenoble
blocage + erreur tri idf! v11
73
Shop2shop XU101770135TS
merc 9
15
4
relai eguill puis mars nord, idf, valence
erreur tri vers idf v11…
07
S2S n° XU101770250TS
mardi 15 juillet
21
5 (plante en bon état)
relai mill, 3 jours à fuveau! 🙁
15, 16, 17… à fuveau
56
S2S n° XU101722475TS
15
23
7 (en bon état!!!)
relai mill, fuveau 4J!!!
15,16,17, 18… à fuveau
85
Colissimo 8U02098021967
22
24
2
Cévennes
40
Colissimo 8U02098021974
22
24
2
Cévennes
06
S2S n° XU101704922TS
30
31
1
Chronopost tri de AéroportMarignane
22
XU101871681TS
5 août
6
1
Z.Eguilles, Bordeaux
40
XU101871664TS
5
6
1
ZEguilles, M, Bordeaux
33
XU101871616TS
5
6
1
ZEguilles, vannes, Quimper
29
XU101871704TS
5
6
1
ZEguilles, M, Montpell.
34
XU101889957TS
6
7
1
Z.Eguilles
50
XU101937516TS
19
20
1
Marignane
28
XU101764775TS
19
20
1
Marignan
35
XU101871735TS
19
21
2
Marignan
destinataire fermé
72
Le 15 juillet j’envoie donc 2 colis depuis LES MILLES, un relais qui était en juin v.13 et mardi 24 dans la zone triée par marignane. Mais… le suivi situe le 15 son tri à fuveau… déception!
Le 30 juillet je vais jusqu’au centre de tri chronopost de Marignane, y trouve la solution pour que mes futurs colis soient TOUJOURS triés à Marignane 🙂
Le 21 juillet je tentais 2 « colissimo relais »: bug sur le site de la poste!!! (récurrent bug aussi la semaine suivante): impossible de commander les étiquettes… désespéré, j’envoie le 22, 2 colissimo « à domicile » (seule formule possible sans passer par internet) à 2 destinataires qui avaient demandé en relais. Ils sont bien prévus à la livraison ce 24, mais ont été envoyés depuis les cévennes. serai-ce aussi rapide depuis le 13? j’y ai eu beaucoup de retards lors de mes premiers essais. l’idéal serait de pouvoir consulter une « météo » des engorgements ou disponibilités de divers centres de tri.
Sous mon pseudo « belinsecte » je fournis graines et greffons depuis plus de 10 ans sur les forums, qui accréditent mon respect des promesses et l’authenticité de ce que je fournis: https://fruitforestier.com/tracabilite/
Le magasin ici est tout nouveau…, s’il vous plait vous pouvez laisser une évaluation ou commentaire certifié dans une annonce du magasin (lorsqu’une commande est payée et reçue)? Dans la page de l’avocatier acheté du magasin, cliquer à coté des étoiles en haut “customer reviews”, enfin une fenetre s’ouvre sous les autres commentaires. Essayer d’y penser après votre achat, cela rassure les clients suivants en attendant que les algorythmes prennent confiance 🙂
Pour les voir c’est pareil, il faut cliquer sur « customer reviews » à droite des étoiles sous le titre de telle ou telle annonce du magasin!
Cet articles compile quelques références. D’abord 3 PDF « scientifiques » concernant la résistance au gel de différentes variétés. Plus bas, il y a des liens sur l’histoire et la résistance d’Aravaipa (aujourd’hui champion), et Duke (et des liens d’antériorité de leur 1ère introduction en France par l’auteur du présent site).
Dans mes autres articles, j’indique le chiffre le moins froid lorsqu’il existe une fourchette parmi les témoignages et études: par exemple certaines sources situent la résistance d’Aravaipa à -10, d’autres à -14, dans ce cas j’indique -10: peut-être qu’à -14 il repoussera de la base, mais il ne donnera pas de fruits cette année là!… Un chiffre est approximatif, car il dépend de la durée du gel, l’age et d’autres facteurs.
Probablement, un même ‘Aravaipa’ de plus de 7 ans pourrait résister à un BREF -10°C mais souffrir à -8°C prolongé ou répété.
Il existe toujours une fourchette, par exemple mexicola a sa limite de dégâts sur feuilles située entre -6,6°C et -8,8°C selon cette étude:
résistance au gel avocatier mexicola
Fuerte, Hass: -1,6°C, Lula -0,9°C, selon la p.83 de cette étude en espagnol:
Hass gèle
Selon la courte étude américaine de 1962 (PDF ci dessous), 34 variétés d’avocatiers ont inégalement résisté à la pointe de froid de 16°F (-8,88°C) rendue sévère par 3 jours sans dégel, l’age des arbres et leur stade de floraison.
Le tableau ci-dessous la résume et illustre 2 facteurs, en formant comme un graphique, avec l’âge croissant vers la droite, et la résistance croissante vers le haut.
Globalement, la résistance augmente avec l’âge.
La génétique: il y a 34 variétés différentes représentées par 34 arbres dans ce test. A âge égal, différentes variétés ont différentes résistances.
En gras MEX = purs mexicains (selon l’analyse olfactive: une odeur d’anis se dégage en froissant une feuille). Les autres sont des métissages (exemple: mex x guat), des guatémaltèques ou des « west indian »: ils sont souvent moins résistants, mais pas toujours: ici, 2 métisses résistent mieux* que les moins résistantes variétés de purs mexicains**. Ces appréciations de pureté ou métissage sont ici olfactives, et non basées sur l’analyse de l’ADN. La résistance au gel correspond mieux à l’analyse olfactive qu’à l’analyse ADN. Mais pas toujours: ici et par mes propres constats, de rares variétés pas ou peu anisées résistent mieux que certaines variétés très anisées (contrairement à la tendance générale).
En haut à gauche se révèlent les plus résistants:
Pancho = Poncho âgé de 6 ans (séquelles « 2 »= seules quelques branches étaient endommagées)
SEMIS DE Pryor = Fantastic âgé de 7 ans (séquelle « 1 »= seules les feuilles et brindilles vertes étaient endommagées, branches intactes).
‘W1’ (MEX) Hannan MEX Haven (MEX) *’1/18′ (mex x WI)
« 2 »: petites branches
Poncho (MEX)
2 MEX
**5 MEX
« 3 »: grosses branches
2 MEX
**2 MEX
* Santa engracia (WI x mex)
« 4 »: haut tronc
3 MEX
**2 MEX 1 mex x WI (’29/9′)
« 5 »:Mort bas tronc.
parmi ces 10 variétés, 2 n’ont pas repoussé de la base, complètement morts.
3 MEX (de 1, 4 et 4 ans) Zutano (mex x guat 3 ans) 1 WI (2 ans) Hass (Guat 4 ans)
Lula (WI x Guat) 2 Guat 1 WI
La pointe à -8,8°C était rendue sévère par l’absence de dégel pendant 3 jours (gel permanent pendant 65H dont 20 minutes à -8,8°C et 1H30 à -8°C).
Et surtout, les avocatiers mexicains étaient rendus plus vulnérables en cette mi janvier car en train de fleurir, floraison rendue très précoce par ce climat habituellement doux auquel ils étaient habitués. Certains mexicains ont cette tendance à fleurir plus tôt en climat doux, comme en décembre 2024 à Menton. Sans gel, ils fructifient quand même..
Ces résultats font admirer Poncho et Pryor, pour ces raisons:
Le poncho (6 ans) n’était pas encore arrivé à l’age adulte, mais il a les mêmes séquelles moyennes « 2 » que 7 autres variétés de purs mexicains de 9 à 12 ans que l’âge adulte avantageait. 4 autres variétés de purs mexicains (MEX) de 9 ans étaient + endommagés que Poncho. Parmi les MEX de 6 ans, Poncho a moins de dégâts que 5 autres. 4 MEX étaient moins endommagés que Poncho: Pryor (champion de ce test), et 3 autres qui devaient leur résistance à leur âge plus mûr (11, 12 ans), puisque ces derniers ne font aujourd’hui pas partie des champions.
Le Pryor (7 ans) n’était qu’un semis, statistiquement presque toujours moins résistant que la variété greffée encore actuellement championne. Mais il a les mêmes faibles séquelles « 1 » que 3 purs mexicains moins connus plus âgés ( 11 à 12 ans) aujourd’hui tombés dans l’oubli, dépassées par Pryor, Aravaipa, Opal, Wilma, Poncho, champions actuellement favorits, qui n’étaient pas tous dans la station expérimentale étudiée ici.
Par contre, sont presque morts 4 purs mexicains adultes (8 à 9 ans) et 5 purs mexicains de 6 ans, et 3 sont morts (1, 4 et 4 ans, dont Austin), ce qui illustre encore que quelques variétés et semis sont pas assez résistants, même parmi les drymifolia (mexicains).
resistance au gel avocatier poncho
La précédente publication est exhaustive mais rend crédible les limites de température également indiquées par les témoignages amateurs:
Aravaïpa
Acclimatonsdont 1ères publications par moi=même (JD, pseudo: belinsecte) d’un avocatier ‘Aravaipa’ en france: en pleine terre depuis quelques années avec aucune trace dûe au gel cet hiver dernier (-7°C). En 2025 à la vente fournie par JD.
Acclimatons, dont 1ères publications par JD (alias belinsecte) de Duke 7 en pleine terre et crash-test en France depuis quelques années, 1er fruit de D7 en france, puis en 2025 vente ici de marcottes authentiques en France ):
Pour ne pas surcharger les autres articles déjà trop longs au goût de la majorité, j’ai pensé à reléguer ici quelques références: visibles en cliquant sur les liens (mots soulignés).
Concernant l’authenticité des variétés des USA: J’ai en septembre 2023 officiellement ici importé des USA les variétés Opal, Poncho, Wilma, Mexicola « US », Fantastic: une occasion de vérifier les génétiques de plusieurs origines.
Avant cela, Gabriele a acheté une petite plante d’Aravaipa pour 300€ aux USA. Il était le premier à importer et (me) partager Aravaipa et Wilma, que j’ai moi même diffusés à mon tour dans le cercle des passionnés gratuitement et sans garantie, mais les greffons d’Aravaipa étant issus de jeunes arbres, ils mettent plus de temps à fructifier, nous n’avons donc pas encore pu vérifier de visu leur authenticité.
Puis Pierre a importé Aravaipa de la généticienne Marta (qui diffuse beaucoup et avec une bonne visibilité), et j’étais avec lui quand le livreur est arrivé avec le colis!, c’est celui qui est vendu ici aujourd’hui.
Par Facebook, ils se vendent « sous le manteau » à 300€ et on est même pas surs que la variété soit authentique… Il était urgent de faire une offre plus fiable et accessible.
A propos de mes cultures, crash-tests, observations depuis quelques années des racinesDuke7, Toro Canyon, Zoé, ainsi que Walter hole et beaucoup d’autres, j’ai placé quelques liens de traçabilité dans l’article épinglé sur http://fruitforestier.info
Et me concernant…
Pour que les lecteurs les plus pragmatiques trouvent réponse à leurs doutes légitimes: je les ajouterais en fonction des questions que je vais recevoir, car autrement ce n’est pas une partie aisée de se « vanter ».
Parfois je me suis demandé si je devrais communiquer +, sachant que chaque jour a son lot d’aventures et d’actions.
Et puis pas facile car j’ai fait des centaines de publications et sujets de forum, je vais pas tous les mettre ici…
C’est donc une section de présentation à développer selon vos feedback, sachant que mon pseudo public est belinsecte. parfois bellinsecte.
Tous les plants proposés ici donneraient leurs premiers fruits après 3 à 5 ans (tableau). Ils fructifient tant que la température n’est pas descendue en dessous de -7 à -8°C l’hiver précédent (-9 à -10°C pour Aravaipa: tableau): ce sont les pointes de froid qu’on considère, les températures atteintes brièvement une heure de la nuit, vers 6H… pas à midi.
C’est à l’age de 7 ans que les avocatiers acquièrent leurs résistances au gels. Au contraire, les 3 à 6 premiers hivers, les plus jeunes devront être bien protégés lors des épisodes de fortes gelées.
DANS LA PRATIQUE: L’avocatier, grand arbre généreux à feuilles persistantes, se plante au mois de mai-juin, à l’ombre d’un autre arbre ou sous de grands arbres, ou au nord d’un mur ou d’un bâtiment. Dans une butte de bonne terre, plutôt à l’abri du vent. Arrosé fréquemment au début, puis de façon plus abondante et espacée.
Vient ensuite le choix en fonction du sol:
Quel avocatier choisir?
Lors de la commande il faut choisir 3 options: Cette combinaison d’options affichera automatiquement l’état du stock.
Variété : En fonction de la disponibilité car elles sont toutes conseillées (Sauf joey car il ne fructifierait qu’en absence de gel de mars-avril),
Date de livraison : Elle influe parfois le prix en fonction des disponibilités.
En sol argileux:
Si votre sol est (un peu) argileux: choisissez une variété greffée en sélectionnant l’option de porte-greffe Toro Canyon
Si votre sol est très argileux: ramenez un camion de terre suivant « conseils de culture », et choisissez une variété greffée sur Toro Canyon
(cliquer sur les mots soulignés pour commander)
En sol sans argile = drainant:
Si votre sol est pas ou peu calcaire et que vous aimez les avocats pas trop gras (comme ‘Bacon’): choisissez un semis de « Walter hole » (40€).
Si votre sol est calcaire (ou pas): choisissez une variété greffée sur duke7 (90€), dont les racines sont plus résistantes au calcaire et à la pourriture. La plupart des avocats mexicains sont gras (Wilma, Joey, Poncho, Opal, Zoé, Mexicola, …)
Si votre sol est (un peu) salé ou très calcaire: choisissez Zoé à 49€ (10% d’huile), ou Zoé greffé. Zoé s’adapte dans presque tous les sols sans argile.
Avocatier
Croissance/an, en moyenne, environ
Walter Hole
0,60m
Joey
Compact, moins d’1m/an. Sa floraison précoce en limite l’acclimatation aux serres et bords de mer.
Les variétés vendues ici depuis mai 2025 sont bien choisies parmi les champions des USA bénéficiant du meilleur recul à ce jour. Les détails et leur traçabilité (depuis plusieurs années et aux débuts de l’avocatier en France) sont résumés dans le magasin, développés dans l’article épinglé sur http://fruitforestier.info, et ici dans l’article « traçabilité ». Les achats sont sécurisés.
A 40€, les semis de « Walter hole » sont disponibles au printemps. C’est le meilleur choix de semis: Population fidèle, floraison assez tardive et acclimatation réussie 10 fois sur 10 sans protection dans les Cévennes (10 jeunes arbres de 5 ans qui fructifiaient pour la 3ème fois l’hiver dernier). C’est remarquable, d’autant que certains « mexicola » fructifient très peu à Nîmes (une année sur trois!), depuis plus de 10 ans de floraisons.
70€ le Wilmagreffé sur Walter hole qui est plus performant que « mexicola espagnol », et moins performant que D7, TC et Zoé. Le tableau comparatif des porte-greffe est dans cet article: https://fruitforestier.com/avocat/
Prix pour un champion greffé (sur marcotte de drymifolia de référence comme Duke7 dont le tronc adulte résiste -10°C et dont les racines résistent au phytophtora par millions d’exemples):
à partir de 70€ en précommande
Soit 220€ de moins qu’au « marché noir » en 2014. Un projet de marcotte d’Aravaipa porté par un pépiniériste est honnête, et encouragé, mais les ventes « sous le manteau » à 300€ en 2014 étaient douteuses, car il n’était pas possible de tracer la variété, et des faux ont circulé sur les réseaux sociaux. De plus, c’était des greffes sur semis de qualité médiocre. La base du tronc était donc gélive, et les racines sensibles au phytophtora.
Il est prudent de réserver ici à l’avance, le stock étant limité en fonction de la rareté des greffons disponibles dans le monde. Le prix varie et s’affiche en fonction du stock et de la date choisie dans le menu lors de la commande.
La définition et complexité de production d’une “marcotte” d’avocatier est expliquée par le menu en haut “…+variétés”.
Paypal est un prestataire qui sécurise les paiements et offre sa garantie « livré ou remboursé » (instructions vers la fin du « panier »)
Commander à tout moment pour un envoi à la date à choisir lors de la commande (2 dates d’expéditions par an).
Il est aussi possible de venir les prendre.
Les plantes sont jeunes et greffées avec les variétés les plus résistantes au gel ET dont la floraison assez tardive permet la fructification dans notre climat, pour la première fois commercialisées en France, un choix recherché depuis des années, maintenant proposé ici. Un tableau des floraisons et fructifications des variétés est ici
En Suisse Wilma, Brissago, Poncho et Lila fructifient dehors. Les autres variétés à floraison semi-tardive ont été testées avec enthousiasme aux USA.
L’autre nouveauté et motivation c’est ici l’association de ces variétés fruitières acclimatées avec succès aux USA et en Suisse (mes nouvelles variétés françaises sont encore à l’étude), avec les porte-greffe de Persea americana var drymifolia « mexicains » adaptés aux situations plus difficiles. D’excellents porte-greffes de référence: Duke7 et Toro Canyon. Ils sont très résistants (voir le tableau des caractéristiques). Leur semis n’est pas fidèle mais leurs racines marcottées excellentes (contrairement aux semis et aux marcottes d’autres variétés testées lors des recherches agronomiques). Leur tronc adulte résiste -10°C et de plus, cette année 2025 le point de greffe est fait au niveau du sol pour finir sous terre où il gèle moins.
Dans la rubrique « variétés » et dans « magasin », je détaille toutes les résistances (au gel) qui diffèrent des feuilles, branches et tronc, et qui diffèrent d’une variété à l’autre. Par exemple, lorsque les feuilles du champion Américain résistent à (un bref) -10°C, cela veut dire qu’il produira des fruits même la saison suivant une telle pointe de froid.
Actuellement en France, déjà 2 premiers fruits de ‘Aravaipa’ et ‘Poncho’ sont arrivés à maturité en octobre 2025, encore peu parce que ces variétés des USA ne font encore qu’environ 2 mètres ici (âge 2 ans).
Mes crash-tests (comparant différents semis et greffes placés dans les mêmes conditions au même endroit) me montrent que les semis pourtant ADULTES (dont celui du haut languedoc à Vieussan), qui donnent chaque année des centaines de kg d’avocats en France comme on va le voir dans le présent article, sont moins résistants au froid que ‘Aravaipa’ et d’autres variétés des USA originales (greffées). Pourtant, beaucoup de ces semis français donnent des fruits la saison suivant un bref -8°C, parce qu’ils sont plantés près d’un mur ou de bâtiments, dont l’effet est bénéfique en apportant un peu de chaleur radiative pendant la pointe de froid nocturne. (Planter sous une canopée de grands arbres aurait aussi un effet protecteur contre les pointes de froid nocturnes).
En extérieur en France, il y a plus de 100 avocatiers adultes qui donnent chaque année 50 à 100kg d’avocats! (jusqu’à 20 mètres de haut!.. Sauf « Walter hole » qui est plus petit), de Menton à Nantes, Toulouse, Paris, en passant par Vieussan (haut languedoc), Alès (Cévennes), Montpellier, Nîmes, Montélimar, Nyons, Draguignan, etc… Par exemple l’hiver dernier j’ai récolté et photographié ici 29 arbres Français parmi eux .
(Images et vidéos en cliquant sur les mots soulignés = liens)
S’ajoutent 10 jeunes avocatiers « Walter hole » de 5 ans qui fructifient déjà, dehors, proche d’Alès… (la vidéo de ce lien les montre quand les fruits n’ont pas encore atteint leur taille de 5 à 10 cm)
Et quelques centaines chez certains agriculteurs! Mais seuls ceux en serre produisent chaque année car ils sont greffés avec des variétés commerciales espagnoles un peu trop frileuses.
A Londres dans une rue, un grand avocatier fructifie abondamment (Il y a à Londres plusieurs autres semis qui fructifient peu ou pas). Vu sur ce forum où j’en proposais des greffons (mon pseudo: belinsecte).
Et pourtant, parmi tous ces arbres remarquables (semis chanceux d’europe), ceux que j’ai déjà comparés après les avoir multipliés et placés en lieu plus froid, ne sont pas les plus résistants au froid.
Les champions américains greffés tiennent pour le moment la 1ère place, par ailleurs fructifiant bien dehors en Suisse, chez Gabriele avec qui je partage et échange depuis 2014. Gabriele est le 1er à (m’)avoir fourni ‘Aravaipa’ et ‘Wilma’, par exemple.
‘Aravaipa’ a été semé dans un canyon d’Arizona en 1880. Il est toujours vivant après avoir connu des températures extrêmes de -10°C à +49°C. Un arbre greffé avec ses branches résisterait à une température encore plus froide. ‘Wilma’ a été découvert dans les années 1980 dans le jardin de Mme Wilma au Texas, unanimement apprécié, et résistant 2°c de moins qu’Aravaipa.
En 2023 j’ai officiellement importé des USA les greffons de variétés qui manquaient encore, et pour vérifier les identifications de ceux qui étaient déjà en Suisse. Un autre article ébauche d’autres éléments de traçabilité des variétés proposées.
Ces avocatiers champions américains de résistance au froid pourraient fructifier même après un hiver ayant connu une pointe de froid à -8°C (ou -10°C s’agissant d’Aravaipa). Détails et tableau
C’est donc encore mieux que ceux qui réussissent déjà bien en France! (même si les avocatiers produisant aujourd’hui chaque année dehors en France sont de résistance intermédiaire, pas des greffes de variétés espagnoles).
Attention aux allégations de résistance. Ici, je mentionne les températures auxquelles les feuilles ne tombent pas. D’autres sites de vente indiquent la température plus froide de mort de feuilles ou branches. Mais lorsque le gel fait tomber les feuilles (ou pire, les branches) il n’y a pas de fructification la saison suivante. Ce qui explique que les chiffres annoncés sur le présent site sont plus « prudents »:
Variétés championnes proposées ici (Pour la 1ère fois en France):références de résistance
Aravaipa, Fantastic -10°C
Lila (Opal) -9°C
Walter hole, Wilma, Joey, Stewart, Poncho -8°C
Mexicola (greffé, Sicile) -7°C
Variété non proposée ici car fleurit 1 mois avant (Par ailleurs vendue en France):
« Mexicola » greffé U.S.A. (fleurit trop tôt, les fleurs gèlent en mars-avril) -7°C
Variétés non proposées ici car trop frileuses (Par ailleurs vendues en France et en Espagne):
Mexicola grande -5°C
« Mexicola » de semis (fleurit trop tôt) -6°C
Topa topa -6°C
Bacon -4°C (allégué -6 par un revendeur français. Mais à -6°C en Suisse, les branches de Bacon meurent)
DANS LA PRATIQUE: L’avocatier, grand arbre généreux à feuilles persistantes, se plante en mai-juin à l’ombre d’un autre arbre, d’un mur ou d’un bâtiment (pas au soleil pendant ses premières années). Plutôt à l’abri du vent. Arrosé fréquemment au début, puis de façon plus abondante et espacée, et bien nourri, il peut grandir d’un mètre par an.
Tous les plants proposés ici donneraient leurs premiers fruits après 3 à 5 ans.
C’est à l’age adulte (7 ans et +) que les avocatiers acquièrent leurs résistances au gels indiquées. Les 6 et surtout 3 premiers hivers, ils devront être bien protégés lors des épisodes de fortes gelées.
Quel avocatier choisir? (cliquer sur ces mots soulignés pour choisir votre avocatier en 2 minutes)
Mon intention depuis 2014 est de favoriser le développement des variétés les plus fiables dans des conditions froides, pour que tous les particuliers et agriculteurs qui le souhaitent, en récoltent abondamment chaque année.
En 2024 – 2025, Aravaipa se vendait « sous le manteau » à 300€ et on était même pas sûrs que la variété soit authentique… ce qui m’a encouragé à faire une offre plus fiable et accessible.
La multiplication d’offres inexactes et inappropriées et pourtant (à tort) annoncées comme étant adaptées, a augmenté mon implication pour la présente organisation de production vente pour ce mois de mai 2025, afin que mes publications (et celles d’autres passionnés sincères) cessent d’être récupérées pour escroquer, et que se réalise le rêve d’avocats qui fructifient en nombre, non seulement vraiment partout en France, mais aussi connus de tous ^^
Jusqu’au 1er juin, les Walter hole sont en promo à 40€. C’est une excellente opportunité:
Proposition inédite pertinente.
Les plantes ne sont pas coupées pour l’expédition.
Ce n’est pas une promotion de dépit: il s’agit seulement de les distribuer lorsque leur qualité est maximale.
Et au meilleur moment pour les planter (Planter ou rempoter nécessairement dès réception). La plante est jeune et la graine encore active, ce qui va optimiser sa croissance. Et les avocatiers ne se plantent pas en automne ni en hiver, mais en fin de printemps début d’été, après les dernières gelées. Ainsi, il a le temps de bien s’installer pour affronter son 1er hiver (protection les 3 premiers hivers, voir conseils de culture).
Ils sont jusqu’au 1er juin en godet en tourbe de 0,6L. Les racines n’y tournent pas, contrairement à ce qu’elles feraient dans un godet en plastique, elles traversent le godet biodégradable.
Parfois, une ou des racines se développent déjà en dehors du godet en tourbe: A réception, enlever l’emballage ou les emballages plastique (généralement un pot + un sachet lié), déplier les éventuelles racines qui se seraient allongées en dehors du « godet en tourbe ». les racines allongées devraient être plantées vers le bas ou en diagonale vers le bas.
Il y a du terreau de fibre de coco ajoutée entre le « godet tourbe » et l’emballage plastique. Ce terreau sert à rendre le transport plus agréable pour la plante, mais lors de la plantation ou rempotage dès réception, il doit être dérangé pour mieux placer les éventuelles racines allongées.
Attention, ne pas enlever le godet en tourbe, des racines le traverse déjà, il se plante avec la motte, il se dégradera très bien, il est intimement lié à la motte à ne pas casser.
Une idée communément reçue serait que l’avocatier ne serait pas écologique. Ceci étant lié à des émissions télévisées et articles critiquant divers problèmes soulevés par sa culture.
Il ne mérite pourtant pas cette mauvaise réputation.
La critique est intéressantes si elle est accompagnée de meilleures solutions. Mais en l’espèce, selon les calculateurs d’empreinte écologique disponibles, il n’existe pas de meilleure solution pour la production de protéines. Bilan pour 2,4kg d’avocat, l’empreinte écologique est la meilleure à tous points de vue: 2 fois moins d’eau, 20 fois moins de déforestation (besoin en surface de terre) et bilan CO2 4 fois meilleur, comparé à 230g de boeuf. Il y aurait encore + de différence en comparant l’association de 1,6kg d’avocat avec 25g de « noix du brésil », comblant les mêmes AJR d’ AAE de protéines que 2,4kg d’avocat pur, 230g. de boeuf ou oeufs ou 160g. de roquefort par exemple. L’avocat gagne également comparé au riz (tableau ci dessous). Un calcul avait d’ailleurs été fait en faveur des calories de bananes, dans cet article.
J’espère que ma mise au point ne culpabilise pas d’amateurs de boeuf ou de riz. Il est important que chacun mange ce qu’il aime. Je rapporte des faits qui ne doivent servir qu’à démystifier des croyances qui pourraient influencer les envies.
La première critique concerne son besoin en eau:
Pris en compte dans le tableau ci dessous, ce problème est mineur même quand la plantation est arrosée trop souvent en surface: les racines restent alors en surface, créant même un enchevêtrement excluant toutes autres plantes. Mais les racines de l’avocatier sont opportunistes: L’avocatier développe ses racines là où c’est constamment humide. il n’y a pas de racine pivot à proprement parler, mais comme le figuier, il peut tout autant développer des racines très profondes si l’eau y est assez présente. C’est possible d’augmenter l’autonomie estivale des avocatiers en espaçant des arrosages de plus en plus abondants et occasionnels à partir de la 3ème année de l’avocatier! Pour que seules les profondeurs soient constamment humides.
Ce n’est pas comme si l’eau consommée par un arbre disparaissait de la surface de la terre: Les arbres participent avantageusement au cycle de l’eau dont ils sont un maillon. Les arbres restituent l’eau aux nuages. L’Amazonie attire même la pluie, de source scientifique. L’excédent retourne dans les nappes phréatiques. Le vrai problème, c’est quand l’eau employée est polluée, dans le cas de méthodes industrielles. Ou un problème pour les arbres eux-mêmes, si l’eau vient à manquer, comme en été 2024 en Occitanie.
1 protéine d’avocat « consomme » 2 fois moins d’eau qu’une protéine issue de l’élevage bovin.
Un kilo d’avocats consomme moins d’eau qu’un kilo de certains fruits.
A chaque plant 5L d’eau tous les 2 jours pendant la 1ère semaine puis 15 à 40 litres /10 jours au début, puis 200L/mois puis beaucoup + tous les 2 mois (de plus en plus et de moins en moins souvent pour que les racines descendent trouver la nappe).
Les arbres participent au cycle de l’eau, ils la restituent aux nuages, augmentant les pluies.
L’eau peut doubler la croissance et le stockage de carbone (Littérature: Michal Kravcik, hydrologue slovaque dans « water for the recovery of the climate ».). Elle évite les incendies et diminue la température. Il est souvent bénéfique de l’employer, au lieu de la perdre en mer (Dans chaque région, la situation est différente).
Mots et chiffres soulignés = liens vers sources de références.
1 AJR est l’apport journalier officiellement recommandé pour chaque acide aminé essentiel (AAE) des protéines. La méthionine est l’AAE limitant dans l’avocat, le boeuf (230g), l’oeuf (230g) et le roquefort (165g) par exemples. La méthionine est en excès dans 3 oléagineux: 1 AJR serait donc satisfait par l’association de 1,6kg d’avocat + 25 grammes de « noix du brésil » ou 30g de graines de pastèque ou 50g de sésame. Il faudrait 2,37kg d’avocat pur, pour satisfaire la méthionine et autres AAE sans association. La phénilalanine et la valine étant également limitantes dans le boeuf, il est plus difficile d’en équilibrer la protéine par une association. 1 AJR est satisfait par 2kg de riz cuit, ou 1,5kg de riz + 0,1kg de lentilles, ou 700g de chaque. Le bilan serait probablement plus positif avec 1 AJR issu de 230g d’oeufs (4 gros oeufs), 1100g de lentilles (cuites) ou 165g de roquefort? Les sources et quantités d’autres exemples se trouvent dans cet autre article. « monalimentation.org » est pratique pour visualiser l’équilibre des AAE en poussant l’option du poids de ration, à 100 ou 500g dans chaque analyse. cette source a permis de trouver d’autres possibilités de satisfaire 1 AJR, par exemple avec 1,2kg d’avocats + 2kg de kiwis ou cherimoyas. L’organisme humain stocke les AAE pendant 1 mois en attendant qu’ils se complètent, il n’est donc pas indispensable de les associer le même jour. L’idée de satisfaire les protéines avec l’avocat pur n’est peut-être pas financièrement ni gustativement réaliste aujourd’hui, mais devient pour moi une réalité lorsque je passe du temps dans des plantations d’avocatiers de variétés très résistantes aux gels (meilleures à mon goût en comparaison avec les avocats du commerce) où chaque arbre laisse tomber plus de 100 kg de fruits.
Je n’ai trouvé d’analyses que pour 19 fruits mais il en existe des centaines. Le détail des AAE n’a pas été analysé dans les protéines (également abondantes en rapport avec la matière sèche) dans les mûres (de ronce et de murier) et les durians, jus carotte, grenades, goyaves.
*si on considère qu’un avocatier occupe 10M2, produisant 100kg d’avocats/an. Si à l’inverse on plante 100 avocatiers/hectare, et rien d’autre sur la même parcelle, et que chaque énorme avocatier ne produisait que 300KG d’avocats sur 100M2, cela ferait 0,33M2 par KG d’avocat. Sans tenir compte que d’autres cultures peuvent être associées entre les arbres. 1,6M2 par KG de riz est calculé des 5800KG de riz français par hectare.
les chiffres soulignés dans le tableau sont des liens vers les sources: 15000L/kg de boeuf étant admis par le site pro-boeuf, critiquant qu’il inclue 94% d’eau de pluie (à vérifier), mais la même inclusion concerne les « besoins » des avocats, riz, etc.
Pour les 60Kg de CO2 du Kg de boeuf, j’ai sourcé dans le tableau avec un article presqu’entièrement à charge contre l’avocat. Une source plus sérieuse indique 28KG de CO2/Kg de boeuf, sans transport, et 1,55Kg de CO2 pour l’avocat dont 40% dans son transport.
La deuxième critique: La déforestation:
Actuellement, produire 2,4kg d’avocats (n’importe où) déforeste 20 fois moins que produire 230g de boeuf. Et encore, on considère déforestée la surface de culture d’avocatiers, alors qu’avec des méthodes respectueuses, on peut faire des forets d’avocatiers ou les introduire en foret, ce qui n’engendrerait que des reforestations.
Je plante des avocatiers en forêt, car mes variétés aiment l’ombre des autres arbres.
En France il y a des friches, et des surfaces agricoles à reconvertir surtout si les habitudes des consommateurs évoluent! Ce serait l’occasion de reconvertir des champs de mais en agroforestrie fruitière. A savoir, l’INRAE a calculé que si toutes les surfaces agricoles étaient reconverties en agroforestrie, cela compenserait toutes les émissions carbone. Et même, on peut planter des avocatiers en forêt sans couper les autres arbres. C’est ce que je fais à Aix-en-Provence, où il a pourtant fait -15 en 2012.
Et le CO2?
Les avocatiers produisent abondamment, sans labour et sans serre, sans difficulté de récolte ni transformation. Même le transport en bateau actuellement nécessaire ne déclasse pas son bilan écologique en comparaison avec d’autres sources de protéines. Le bateau fait 100 fois moins de CO2 que l’avion, par kg de marchandise.
Les arbres stockent du CO2: Aux « Cop22 » et suivantes, l’INRAE soutient même que si toutes les surfaces agricoles étaient menées en agroforestrie, elles compenseraient toutes les émissions carbone…
Et les pesticides?
L’agriculture biologique regorge de solutions créatives. Plus saines que le soja du Paraguay destiné à nos élevages…
Et pour la santé?
Sur le plan de la santé humaine enfin: selon l’une des deux analyses nutritionnelles officielles, l’avocat contenait des protéines avec un parfait équilibre des acides aminés essentiels aux besoins humains, tant qu’aucun ne limitait leur utilisation optimale pour l’organisme. Cela créait une exception, cette protéine végétale étant ainsi « de meilleure qualité » que toutes les autres (animales et végétales). Mais l’une des 2 sources s’est finalement alignée sur l’autre suite à mon mail d’intérêt et de synthèse: les 2 sources corroborent maintenant un déséquilibre (qui reste inférieur au déséquilibre du boeuf).
Je ne vais pas entrer dans tous les détails sur les bienfaits pour la santé des avocats. Je n’en citerai qu’un autre, le plus factuel et facile à vérifier: son « indice PRAL » est alcalinisant. Cela veut dire que contrairement à la plupart des autres sources de protéines et autres huiles, l’avocat ne déminéralise pas les os.
L’avocat contenant beaucoup d’eau, il ne suffirait pas d’en manger un seul pour satisfaire les besoins en protéines! En tenant compte du bon équilibre de ses composants, il faudrait 2,4kg d’avocats pour un besoin journalier officiel de protéines (le cas improbable de monodiète). Déjà, ce serait bien beau de satisfaire un quart des besoins avec 600 grammes d’avocat, par exemple!
Je précise enfin que à mon goût, les avocats du commerce ne sont pas si goûteux que certaines variétés méconnues du grand public. Naturellement et avec plaisir, je mangerais peut-être chaque jour 2 avocats du commerce, si ce n’est qu’ils sont coûteux… Mais lors de la récolte des meilleures pépites, j’en mange 1 à 2 kg par jour. C’est ça que je rêve de faire découvrir, au fur et à mesure des nouveautés que je mettrais à disposition de fruitforestier.com, telles que 3 mexicains au goût incroyable que j’ai hâte de faire découvrir! Si vous trouvez moyen de programmer une alerte vous notifiant des nouveaux « produits » créés sur la boutique?
Même pour la France, il y a une combinaison de variétés pour récolter à n’importe quel moment de l’année!!